Selon les chiffres dévoilés au début du mois de novembre par l’INSEE, le nombre d’enfants par femme a chuté dans de nombreux pays européens au cours des dernières années. La crise est au centre des raisons évoquées.

Depuis le début de la crise économique et financière européenne, le nombre d’enfants par femme a chuté dans de nombreux pays européens comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal, le Royaume-Uni ou encore l’Irlande. Par contre, il est resté relativement stable en France avec près de 2 enfants par femme en âge de procréer (1,99 pour être exact). La France est ainsi devenu le pays européen où la fécondité est la plus élevée (devant l’Irlande et la Suède).

Ce sont principalement les pays méditerranéens, ceux qui ont été le plus touchés par la crise, qui ont connu les baisses les plus importantes au niveau de l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF). Celui de l’Espagne est ainsi passé de 1,45 en 2008 à 1,27 en 2013, celui du Portugal de 1,39 à 1,21 entre 2010 et 2013 et celui de la Grèce de 1,51 à 1,29 sur la même période.

Comme on le découvre sur le rapport ci-dessous, seules les fécondités de la France et de l’Allemagne semblent insensibles à la crise.

Hausse de l’âge de la première maternité

L’âge est un facteur déterminant pour la fertilité de la femme or on constate pourtant que l’âge de la première maternité ne cesse de croître dans les pays européens. Pourquoi ? Tout simplement parce que de nombreux facteurs socio-économiques poussent les couples à repousser leurs projets d’enfants, notamment la difficulté à trouver ou à retrouver de l’emploi, la baisse des revenus ou encore la hausse du chômage.

Si la hausse de l’âge de la première maternité est plutôt légère en France (27,6 ans en 2005 et 28,1 ans en 2013), elle a progressé plus rapidement dans d’autres pays européens comme en Espagne, l’Italie, la Grèce, l’Irlande ou encore l’Allemagne.

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