Selon une récente étude publiée dans une revue spécialisée, la fertilité masculine en Occident serait en net déclin. Le nombre de spermatozoïdes aurait été divisé par deux en moins d’un demi-siècle. Zoom sur ces constatations alarmantes. 

Une étude inquiétante

Une nouvelle étude, publiée dans la revue reconnue Human Reproduction, a il y a peu tiré la sonnette d’alarme. Si l’on en croit ses conclusions, le nombre total de spermatozoïdes aurait, entre 1973 et 2011, été divisé par deux en Europe, aux États-Unis, en Australie ainsi qu’en Nouvelle-Zélande. La concentration en millilitres serait donc passée de 99 millions par millilitre de sperme à seulement 47 millions. 

Les responsables? Les perturbateurs endocriniens. Les perturbateurs endocriniens sont en réalité des substances d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme. Celles-ci peuvent interférer avec le fonctionnement endocrinien et donc induire différents effets néfastes sur l’organisme. Ces agents sont, entre autres, contenus dans les pesticides.

Pour parvenir à ce constat, 185 études, menées entre les dates susmentionnées et portant sur plus de 43.000 hommes, ont donc été analysées. 

Des résultats à relativiser

Bien que les résultats de cette étude soit inquiétants, il convient toutefois de relativiser. En effet, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) affirme que la concentration actuelle observée demeure supérieure à la fourchette normale fixée par cette dernière (entre 15 et 200 millions). Et l’OMS de rajouter qu’une concentration sous la barre des 15 millions n’est pas obligatoirement synonyme d’infertilité. 

Reste néanmoins à parvenir à établir les causes précises de cette baisse observée. D’autres études portant sur le même sujet ne devraient pas tarder à poindre le bout de leur nez…

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