La Fédération Internationale Gynécologie Obstétrique (FIGO) a lancé un appel dans la revue International Journal of Gynecology and Obstetrics afin de demander des politiques globales de réduction des expositions aux produits chimiques toxiques. Pour la FIGO, « les hausses dramatiques de l’exposition aux produits chimiques toxiques au cours des quatre dernières décennies menacent la santé et la reproduction de l’espèce humaine ». Les produits chimiques auraient donc un impact négatif sur la fertilité masculine comme féminine.


C’est la première fois qu’une fédération internationale de gynécologues-obstétriciens lance un véritable appel dans le but de diminuer l’exposition aux produits chimiques présents dans la chaîne alimentaire et dans l’environnement. Ce message est un signal fort de la part du milieu professionnel car, pour les spécialistes, il n’est plus possible de se borner à donner des conseils sur les risques liés aux substances toxiques. Non, il est désormais urgent de mettre en place de véritables politiques de protection des populations !

Des polluants partout autour de nous et qui impactent notre fertilité !

Pesticides, plastiques alimentaires, polluants atmosphériques, perturbateurs endocriniens et autres solvants sont les produits chimiques les plus inquiétants mais on dénombre aujourd’hui entre 70.000 et 100.000 produits chimiques dont la toxicité n’a pas vraiment été évaluée.

Pour la FIGO, les polluants cités ci-dessus sont particulièrement inquiétants car ils sont à l’origine de nombreuses pathologies au niveau de la fertilité comme des fausses couches, des pertes fœtales, des malformations congénitales, des cancers de l’appareil reproducteur, la baisse de la qualité du sperme (et donc de la baisse de la fertilité), de troubles de la croissance fœtale ou encore de comportements de types troubles du déficit de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH).

Pour Gian Carlo Di Renzo, le Secrétaire honoraire de FIGO, « Nous sommes en train de noyer le monde dans des produits chimiques non évalués et non sûrs, et nous en payons le prix fort en termes de santé reproductive ».

Parmi les recommandations préconisées par le FIGO, on trouve le recours aux produits bio et aux aliments non-transformés ainsi que l’éviction de graisses animales et les poissons contenant du méthylmercure pour les femmes enceintes et allaitantes ainsi que pour les couples qui souhaitent procréer.

Source : www.techniques-ingenieur.fr

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