Non, l’infertilité ne frappe pas uniquement les femmes. Oui, les hommes en sont également touchés. Si la parole est aujourd’hui devenue relativement libre concernant la thématique de l’infertilité féminine, son pendant masculin demeure quant à lui tabou. Profitons des quelques lignes qui vont suivre pour aborder le sujet, et plus précisément les examens médicaux participant à déterminer si infertilité masculine il y a: le spermogramme et le spermocytogramme.

Spermogramme: définition

Le spermogramme est définit par le Larousse comme étant: “un examen du sperme ayant pour but d’étudier le nombre et la mobilité des spermatozoïdes”.

Le spermogramme est réalisé au sein d’un laboratoire adapté et porte sur un échantillon de sperme. Ce dernier est analysé en vue de déterminer dans un premier temps le nombre de spermatozoïdes par millilitre. En dessous de 20 millions de spermatozoïdes par millilitre, on parle d’oligospermie. L’azoospermie, quant à elle, désigne l’absence totale de spermatozoïdes. 

La mobilité de ces mêmes spermatozoïdes est ensuite étudiée. Pour être considéré comme normaux, 30% de ces derniers doivent avoir conservé leur mobilité jusqu’à 4 heures après l’éjaculation. Dans le cas contraire, on parle alors d’asthénospermie (primitive ou secondaire). 

Et le spermocytogramme? 

Si le spermogramme se penche sur le nombre de spermatozoïdes et leur mobilité, le spermocytogramme, en revanche, étudie leur forme.

Le spermocytogramme consiste en un frottis. Dans le cadre de ce second examen médical, le sperme est qualifié de normal dès lors que 30% au moins des spermatozoïdes présentent une forme classique. Les spermatozoïdes “anormaux” peuvent soit être trop petits, présenter deux têtes ou encore deux flagelles. Si la condition n’est pas remplie, on parle alors de tératospermie

En pratique

Ces deux tests s’effectuent au sein, comme nous l’avons vu, d’un laboratoire ou cabinet dédié. Il est recommandé à l’homme d’éviter toute relation sexuelle durant au minimum les trois jours qui précèdent l’examen.

Le sperme est recueilli par masturbation et les résultats peuvent être connus en 24 heures. Néanmoins, avant de dresser un bilan définitif, deux ou trois analyses, espacées de quelques semaines, peuvent toutefois s’avérer nécessaires. Rappelons en effet que la fièvre ou encore la prise de certains médicaments peuvent altérer la qualité ou le nombre de spermatozoïdes. Mieux vaut donc ne pas porter de conclusions trop hâtives… 

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